Portrait de prof : Gabriela Vellego

Secteur :  collégial 

Nom : Gabriela Vellego, BScN, RN, MSc, NP 

Membre de l’équipe Sainte-Anne depuis : janvier 2022 

Parcours :

Je suis infirmière diplômée au Brésil avec des spécialisations en épidémiologie et en administration hospitalière. Je suis au Canada depuis 2007, j’ai validé mon diplôme d’infirmière au Québec, puis j’ai complété une maîtrise et un diplôme supérieur spécialisé comme infirmière praticienne en soins de première ligne à l’Université Laval.

Je vis et travaille en Nouvelle-Écosse depuis 2018. Depuis mes débuts en tant qu’infirmière (et je vous parle de l’année 1995, je suis une « jeune » infirmière !), j’enseigne aux patients, aux familles et aux autres membres de l’équipe. L’enseignement a toujours fait partie de mon quotidien : j’ai donné des cours pour les infirmier.ère.s auxiliaires et les infirmier.ère.s technicien.ne.s au Brésil, également pour les préposé.e.s aux bénéficiaires et les infirmier.ère.s auxiliaires au Québec. L’éducation est au centre de la profession infirmière, les deux sont intrinsèquement liées ! J’ai aussi travaillé comme conseillère/mentore pour la relève des infirmier.ère.s praticien.ne.s en Nouvelle-Écosse. Actuellement, c’est avec beaucoup d’honneur et de fierté que je participe à la formation de la nouvelle génération d’infirmier.ère.s auxiliaires francophones dans cette province qui m’a accueillie avec tant d’amour. J’ai un contrat à temps plein de 3 ans et demi.   

Votre souhait pour l’avenir de l’Université Sainte-Anne : Une université juste et équitable où prévaut le respect. 

Ce pourquoi vous êtes en grève :

Nous méritons tous la tranquillité d’esprit et le respect pour le meilleur développement de notre potentiel. Les étudiant.e.s méritent des enseignant.e.s dévoué.e.s et engagé.e.s. Les professeur.e.s méritent une rémunération équitable, une charge de travail adéquate et du soutien pour leurs projets, que ce soit au niveau collégial ou universitaire. 

Votre plus beau souvenir depuis que vous êtes à l’Université Sainte-Anne : 

J’aime avoir la possibilité d’enseigner la science et l’art des soins infirmiers en français dans une province anglophone.  J’ai reçu un accueil chaleureux, amical et aimable.

Autres commentaires :  

La communauté francophone de la Nouvelle-Écosse a le droit d’avoir des professionnels de la santé qui parlent leur langue et comprennent leurs préoccupations. Je considère cette mission comme extrêmement importante.

Ma famille et moi avons déménagé en ville pour pouvoir réaliser ce rêve.

En solidarité,

Gabriela