Communiqués

L’APPBUSA demande l’arbitrage de différends exécutoire

Pointe-de-l’Église, le 30 mars 2022

À la suite d’une rencontre avec le médiateur en chef de la Nouvelle-Écosse, l’Association des professeurs, professeures et bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne a pris la décision de demander l’arbitrage de différends exécutoire dans le but de mettre fin au conflit de travail dans les plus brefs délais. En effet, malgré les progrès effectués lors des négociations entre le 16 et le 29 mars 2022, il est devenu clair que les parties n’arriveront pas à s’entendre sur les éléments qui ont mené à la grève, notamment la gouvernance universitaire et les conditions de travail, étant donné leurs positions diamétralement opposées sur ces questions et le refus de l’administration d’offrir des contre-propositions sérieuses sur ces enjeux. 

Il est important de noter qu’il ne s’agit pas d’un refus de négocier. Il s’agit d’une décision qui permettra aux étudiantes et aux étudiants et à leurs professeures, professeurs et bibliothécaire de compléter le trimestre d’hiver. Il est urgent de retourner en classe pour que les cours puissent être complétés; pour que celles et ceux qui auront complété leurs études puissent recevoir leur diplôme; pour que celles et ceux qui doivent effectuer un stage ou occuper un emploi d’été puissent s’y consacrer pleinement. Or, il est tout aussi primordial qu’une convention collective offrant des conditions de travail justes et équitables aux professeures, professeurs et bibliothécaires soit ratifiée, car les conditions de travail des membres du corps professoral déterminent les conditions d’apprentissage des étudiantes et étudiants. Nous croyons qu’à ce stade, la meilleure option est de remettre les questions litigieuses entre les mains d’une ou d’un arbitre juste et impartial.e et de retourner en classe. 

À l’heure actuelle, l’administration impose les conditions auxquelles un arbitrage serait assujetti, ce qui équivaut à un refus. Conséquence : l’administration refuse de mettre fin au conflit de travail. Toutes les clauses qui achoppent devraient pouvoir être soumises à un arbitre pour qu’une décision impartiale puisse être rendue sur les dossiers litigieux. Il ne revient pas à l’administration d’imposer les clauses sur lesquelles l’arbitre pourra se pencher. 

Nous espérons que l’administration de l’Université Sainte-Anne jugera, tout comme nous l’avons fait, qu’il s’agit de la meilleure façon de mettre un terme à ce conflit de travail et qu’elle acceptera l’arbitrage de différends exécutoire. 

L’APPBUSA